Mali: Création d’un nouvel Institut pour la recherche et la promotion de la médecine traditionnelle
Le Conseil des Ministres du Mali a adopté vendredi 16 juin des projets de texte relatifs à la création, à l’organisation et aux modalités de fonctionnement de l’Institut national de recherche sur la médecine et la pharmacopée traditionnelles. Cette initiative vise à valoriser la médecine traditionnelle, qui est considérée comme une partie intégrante du patrimoine culturel et social national.
La médecine traditionnelle regroupe l’ensemble des connaissances et des pratiques utilisées pour diagnostiquer, prévenir ou éliminer un déséquilibre du bien-être physique, mental, social et spirituel. Ces connaissances et pratiques sont transmises de génération en génération, oralement ou par écrit.
Au Mali, la volonté de consacrer un organisme autonome au développement de la médecine et de la pharmacopée traditionnelle remonte aux années 1957. Depuis lors, le gouvernement a engagé des actions pour sauvegarder et valoriser cette médecine en tant que facteur de promotion de la santé et de la cohésion sociale.
Avec les évolutions survenues au fil du temps, la Division Médecine Traditionnelle de l’Institut national de Recherche en Santé publique a évolué pour devenir le Département Médecine Traditionnelle, dirigé par la Professeure Rokia Sanogo.
« Aujourd’hui, il est devenu nécessaire de transformer ce département en un institut de recherche à part entière », a soutenu le Pr Amadou Kéita, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique lors du Conseil des ministres du vendredi 16 juin, a rapporté une source présidentielle à Sciences de chez Nous.
L’Institut national de recherche sur la médecine et la pharmacopée traditionnelles (INRMPT) aura pour mission de mener des activités de recherche, de formation et de promotion en médecine et en pharmacopée traditionnelles. Il sera chargé notamment des recherches phytochimiques, des essais cliniques, de la formation des étudiants et des tradipraticiens de santé, ainsi que de l’organisation du système pour assurer la complémentarité avec la médecine conventionnelle.
Cette initiative représente une avancée importante pour le développement et la valorisation de la médecine traditionnelle au Mali.
••••••
Cet article a été rédigé par le journaliste Rose Lamah et édité par Ani Tchétché, éditeur d’articles à Sciences de chez Nous (SDCN). L’article a été approuvé pour publication par la rédactrice en chef de Sciences de chez Nous, Fatimatou Diallo.
➤ Bien que nous ayons mis en place un processus éditorial robuste et bien rodé, nous ne sommes qu’humains. Si vous repérez des erreurs ou des coquilles dans nos productions, veuillez nous en informer par courriel à l’adresse : correction@sciencesdecheznous.com.