Science Hebdo: Focus sur l’infertilité, la canicule et l’impact environnemental sur le cerveau
En Côte d’Ivoire, l’infertilité des jeunes couples devient préoccupante. Selon les données du Centre Hospitalier Universitaire de Cocody, un couple sur cinq souffre d’infertilité. L’âge moyen des couples infertiles est de 37 ans pour les femmes et 47 ans pour les hommes.
Les causes de cette infertilité sont multiples : tabagisme, alcoolisme, mauvaise alimentation, obésité, infections, perturbateurs endocriniens. Ces facteurs contribuent à un accès limité et coûteux aux soins de fertilité, poussant certains couples à se tourner vers la médecine traditionnelle. Cependant, des études prometteuses ont montré que les plantes médicinales pourraient jouer un rôle dans l’amélioration de la fertilité, offrant ainsi un nouvel espoir pour les couples confrontés à ce défi.
Une nouvelle application appelée ‘G-Avicole’, développée par le jeune togolais Adjeyi Kokou, révolutionne l’élevage de poules en Afrique. Cette solution technologique permet aux aviculteurs de suivre à distance l’évolution de leurs fermes, de générer des statistiques sur la ponte des œufs, les ventes et autres activités, ainsi que de recevoir des alertes sur le stock de provende et la prophylaxie. ‘G-Avicole’ est saluée par les utilisateurs qui espèrent ainsi améliorer leurs productions avicoles.
Le Mali a connu une vague de chaleur intense début avril, avec des températures dépassant 45°C. Plus de 100 personnes sont décédées, principalement des personnes âgées. Des phénomènes similaires sont observés en Europe du Sud, avec des températures extrêmes en Italie, où la plupart des grandes villes sont en alerte rouge canicule.
Les scientifiques affirment que ces vagues de chaleur sont liées au phénomène El Niño et au changement climatique.
Des chercheurs s’intéressent de près aux impacts de la crise environnementale sur notre cerveau. Une étude récente a révélé que les bébés exposés in utero à l’ouragan Sandy en 2012 présentent aujourd’hui un risque accru de développer des troubles psychiatriques, tels que l’anxiété, la dépression et le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité. Les résultats sont particulièrement alarmants, avec des filles exposées à l’ouragan ayant un risque 20 fois plus élevé de souffrir d’anxiété et 30 fois plus élevé de dépression. Pour les garçons, le risque de développer la dépression et le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité est 60 fois plus élevé. De plus, une autre étude souligne les liens entre la pollution de l’air urbain et des biomarqueurs de la neurodégénérescence associée à la maladie d’Alzheimer.
Voilà c’est ici que prend fin ce numéro du science hebdo, je vous donne rendez-vous lundi prochain. D’ici là portez vous bien et surtout veuillez vous abonner à notre chaîne Youtube et partager cette vidéo pour informer votre entourage.